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Trouble de l'attention

Dans le cadre du cours de trouble de l'attention, Madame Frère nous a demandé de réaliser plusieurs travaux. Dans cet article, vous pourrez donc prendre connaissance du résumé d'un chapitre du livre "l'hyperactivité (TDA/H) - les prises en charge neuropsychologique et psychoéducative" (De Boeck, 2015). Ensuite, vous pourrez prendre connaissance du résumé de la vidéo « Conférence Santé en questions : Mémoire et oubli un couple inséparable (22 mai 2014) » (2014), mettant en avant les différents types de mémoires. Et pour finir, je vous exposerai différents types de jeux qui travaillent sur les fonctions exécutives et sur les types d'attention. 

Résumé d'un chapitre du livre "l'hyperactivité (TDA/H) - les prises en charge neuropsychologique et psychoéducative"

Dans ce chapitre, on y apprend que les symptômes du trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité doivent être apparus avant l’âge de 7 ans et qu’ils doivent avoir persisté au moins 6 mois à un degré inadapté. Aux difficultés attentionnelles peuvent venir se rajouter de l’hyperactivité et/ou de l’impulsivité. Les symptômes d’inattention, d’impulsivité et/ou d’hyperactivité vont être observés sur base des résultats d’enfants neurotypiques d’une même tranche d’âge. On estime aujourd’hui que 5 à 15% des enfants d’âge scolaire souffrent de TDA/H.

Les principaux symptômes du TDA/H : 

  1. L’inattention : l’individu aura des difficultés à maintenir son attention dans le temps et à sélectionner correctement les informations. L’individu se retrouve donc confronté à des difficultés pour gérer ses capacités attentionnelles et à les rassembler sur un même stimulus sur une période plus ou moins longue. Aussi, le TDA/H empêchera une personne de sélectionner les informations pertinentes.
     

  2. L’hyperactivité : l’enfant avec un trouble déficitaire de l’attention aura une activité physique et vocale plus importante que celle d’autres enfants du même âge. Les enfants TDA/H auront du mal à garder une ligne directrice de pensée et passeront rapidement d’une idée à une autre.
     

  3. L’impulsivité : nous pouvons comparer cela à un problème d’inhibition. En effet, les enfants avec TDA/H ne parviennent pas à identifier les comportements appropriés face à une situation donnée. Ils vont donc avoir des problèmes tant au niveau comportemental (difficulté au niveau du contrôle de soi, par exemple), qu’au niveau cognitif (difficulté au niveau de l’anticipation d’une action, par exemple).

  • Selon les scientifiques, ces 3 principaux symptômes seront présents chez les individus TDA/H mais ils avancent également qu’il y aurait une prévalence d’un symptôme par rapport aux autres.

 

Les études démontrent que le risque qu’un enfant présente un TDA/H est plus grand si un des membres de la famille proche est également diagnostiqué. En effet, le risque d’héritabilité tournerait aux alentours de 70 à 90%. Ces résultats ont pu être confirmés grâce à des études faites sur des jumeaux. En effet, ces études démontrent que près de 73% de la variance du TDA/H s’expliqueraient par un facteur héréditaire, tandis que 24% de la variance s’expliqueraient par des facteurs environnementaux. Les études faites sur les jumeaux ont pu démontrer que le risque de TDA/H est plus important lorsque les jumeaux sont monozygotes plutôt que pour des jumeaux dizygotes.

Les scientifiques émettent couramment une hypothèse étiologique quant au TDA/H. En effet, cette hypothèse concerne le dysfonctionnement des lobes frontaux et du cortex préfrontal dans lesquels la circulation sanguine serait ralentie.
A moindre échelle, les lésions cérébrales dues à un traumatisme peuvent également être une des causes du trouble déficitaire de l’attention.

Concernant les facteurs environnementaux, ceux liés à la grossesse, à l’entourage familial et aux pratiques éducatives sont les plus analysés afin de comprendre quelle part de la variance du TDA/H est expliquée.
Les périodes pré et péri natales sont les deux périodes essentielles pour le développement cérébral de l’enfant. Il est donc évident que si des facteurs de risques font leur apparition à ce moment (comme l’alcoolisme, l’usage de stupéfiants, etc.), il est possible que cela provoque des lésions cérébrales et de favoriser l’apparition d’un TDA/H. Néanmoins, ces comportements n’expliquent qu’une très faible part de la variance du TDA/H. Le stress intense et prolongé durant la grossesse peut également être un facteur de risque. Il a également été révélé que des complications pendant la grossesse ou l’accouchement (comme le cas d’enfants prématurés, par exemple) peuvent favoriser l’apparition d’un TDA/H. Les scientifiques ont également mis en lumière les conflits, la qualité des interactions parents-enfants et la présence de maladie psychiatrique au sein de la famille comme facteurs de risque du TDA/H.

De plus, les facteurs alimentaires sont de plus en plus étudiés depuis quelques années et ont permis de démontrer que certains additifs alimentaires pouvaient avoir des effets indésirables chez une minorité d’enfants. Aussi, une carence en Oméga-3 pourrait être une des raisons d’un TDA/H. Mais la littérature ne dispose pas encore de suffisamment d’ouvrages pour en certifier ces recherches.
 

A l’heure actuelle, l’étiologie du TDA/H n’est pas encore clairement déterminée mais les scientifiques avancent que la raison principale serait d’origine génétique dont des facteurs environnementaux peuvent influencer l’évolution.

 

Pour finir, il existe plusieurs solutions afin d’améliorer au mieux la qualité de vie des enfants présentant un TDA/H. La première solution est la prise de médicaments. Toutefois, cette solution n’est pas adaptée pour un grand pourcentage des enfants présentant ce trouble car ils peuvent également avoir des effets secondaires.
De plus en plus, les prises en charges psychoéducatives et psychologiques et plus principalement les prises en charges de type cognitivo-comportementales. Il est également important de réaliser un travail avec les parents afin de leur expliquer au mieux ce trouble et d’adapter au mieux leurs réactions et attitudes face à leur enfant. La prise en charge neuropsychologique, le suivi de la méthode scolaire et la logopédie sont de plus en plus proposés également.

Les types de mémoires

Plusieurs systèmes de mémoire.

Dans la vidéo, 2 systèmes de mémoire essentiels présentés pour comprendre la mémoire humaine :

     Système des connaissances sémantiques

- Savoirs, connaissances acquises au cours du développement, savoir qui se met en place progressivement et que nous avons tous

- Répertoire de connaissances sur le monde qui va nous permettre à chaque fois qu’on est confronté à une nouvelle information de la confronter à nos connaissances. Cela va nous permettre de comprendre notre environnement (Ex : pistolet, reconnaissance des visages célèbres)

- S’organise de façon cohérente et se met en place dans une région du cerveau qui va pouvoir structurer ce savoir d’une façon logique. Plusieurs parties vont être dédiées à ces connaissances sémantiques (région temporale externe et polaire)

     Système épisodique

- Episodes de chacun

- L’information va être perçue, enregistrée, analysée et transférée vers l’hippocampe pour rentrer dans ce système de mise en mémoire. A l’arrivée, ces infos vont être distribuées dans l’ensemble du cerveau en fonction des modalités de base. Ce souvenir va être décomposer et à la demande va devoir se recomposer

3 étapes : enregistrement stockage et récupération = mémoire

- Enregistrement au niveau perceptif (dépend des ressources attentionnelles que l’on va mobiliser pour bien capter l’info et l’encoder de façon profonde

- Stockage par l’intermédiaire du système qui implique l’hippocampe. Le souvenir va ensuite être distribué dans le cerveau

- Récupération : J’ai été bien attentif, j’ai perçu l’info, je l’ai stockée et maintenant je la récupère donc j’active des stratégies de récupération qui dépendent du lobe frontal

À un système de mémoire correspond une partie du cerveau. On peut donc avoir une atteinte d’un système indépendamment des autres

- Trouble du rappel : dû à une difficulté au niveau attentionnel ou une maladie de l’hippocampe (Ex : Alzheimer) ou à un trouble de la récupération (qui apparait au cours du vieillissement car diminution des régions antérieures)

- Faire des tests pour faire la part des choses, rassurer la personne qui vieillit et isoler le cas de trouble du stockage qui a besoin d’un suivi plus spécifique

Facteurs qui améliorent la mémoire : Les émotions, une info qui touche (en fonction de ses intérêts perso) améliorent la mémoire car on s’y attarde plus et donc on l’ancre plus en mémoire.

Mémoire de travail = à court terme (qui permet de « perdre l’’info » maintenant d’une info pour une durée brève) alors que la mémoire à long terme a pour but de mémoriser, il faut un travail actif.

Différents troubles/pathologies de la mémoire :

- Alzheimer (la plus fréquente)

- Syndromes amnésiques

- Maladies qui vont toucher la mémoire sémantique et donc démence sémantique (difficulté d’arriver aux mots et par la suite sens des mots perdu)

- Amnésies fonctionnelles

La pathologie peut toucher certains systèmes de manière spécifique.

Jeux sur les différents types d'attention et sur les fonction exécutives

Travaille : 
- l'alerte phasique
- l'inhibition
- l'attention divisée
- la flexibilité mentale
 
Travaille : 
- la mémoire
- l'attention soutenue
Travaille : 
- l'inhibition
- l'attention divisée
- la flexibilité mentale
Travaille : 
- l'inhibition
 
Sources : 
Référence vidéo sur les mémoires
« Conférence Santé en questions : Mémoire et oubli un couple inséparable (22 mai 2014) » (2014), sur le site Youtube, en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=_LPzOu26gvY&t=2493s, consulté le 19 novembre 2018.
Référence livre
Anciaux, V., De Cartier, P., De Hemptinne, D., De Schaetzen, S., Laporte, N. (2015, 2e ed.), L'hyperactivité (TDA/H) - les prises en charge neuropsychologique et psychoéducative, Louvain-la-Neuve, Belgique : De Boeck. 
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